TGV-Est : des trains supplémentaires dès lundi

De nouvelles dessertes qui permettront de transporter 25 % de voyageurs supplémentaires sur les lignes Paris-Metz et Paris-Nancy seront mises en place dès lundi sur le TGV-Est.

Grâce à ces dessertes, « le nombre d'allers et retours (AR) TGV quotidiens entre Metz et Paris et Nancy et Paris passe de 8 à 10, soit 20 AR par jour au total », ce qui représente une augmentation de trafic de 25 %, selon la SNCF.
Quotidiennement, 1.440 places supplémentaires seront proposées sur chacun de ces deux axes, 2.880 au total, explique la SNCF.
Aucun changement ne touche pour l'instant les fréquences de la ligne Paris-Strasbourg qui propose 16 AR chaque jour. Quelques rames seront ajoutées en fin d'année en queue de trains déjà existants, a déclaré le porte-parole de la direction régionale Lorraine de la SNCF, Stéphane Watelot. La mise sur rail des nouveaux trains « n'est pas une conséquence de la grande fréquentation. Elle était prévue de longue date », a-t-il précisé.
La SNCF avait reconnu une « surchauffe » en début d'exploitation du TGV-Est, quand trains et guichets étaient pris d'assaut, le taux de remplissage avoisinant les 100 % en juin.
 
Extrait d'article de l'Ardennais du 25 août 2007  
 
Une pétition ardennaise contre les carences du TGV
La nouvelle desserte TGV ne fait pas que des heureux, loin s’en faut. Son offre est notamment jugée trop limitée puisqu’il n’existe que deux TGV Charleville-Paris par jour en période normale, tous les Corail ayant été supprimés. Et son prix est excessif. A l’initiative d’un usager, une pétition vient d’être envoyée à Anne-Marie Idrac.
Les signataires de cette pétition relèvent plusieurs problèmes depuis la mise en place de cette ligne TGV. A commencer par les prix, « qui ont augmenté de près de 50 % (60 % au départ de Rethel) par rapport au train Corail en période dite de pointe » et « de 20 % en période dite normale ».
Le nombre de trains est également pointé du doigt puisqu’il n’existe que deux TGV Charleville-Paris par jour en période normale, tous les Corail ayant été supprimés. 

Soixante-dix signatures
Les signataires de la pétition pointent enfin plusieurs autres inconvénients inhérents à cette nouvelle desserte : la durée de validité du billet, qui n’est pas de deux mois, comme le Corail, les horaires moins bien adaptés que ceux du Corail, l’attente en gare de Reims, ...
La pétition, qui a été adressée également à la fédération des usagers des transports et des services publics et à plusieurs élus du département, a recueilli près de soixante-dix signatures.

Bernard Giraud
Extrait de L’ARDENNAIS du mercredi 08/08/2007

 
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