Observatoire de la population
Présentation de l'observatoire
La connaissance de la population est nécessaire pour prévoir l’évolution du territoire et construire les projets d’aménagement. Dans le cadre de ses missions d’observation, l’Agence d'Urbanisme et de Développement de l'agglomération et du pays de Châlons-en-Champagne (AUDC) fournit au syndicat mixte et à ses partenaires des indicateurs démographiques et des analyses pertinentes à travers la mise à jour et l’exploitation de sa base de données statistiques. En particulier, son travail a pour objectif de :
- constituer un socle de connaissances communes ;
- mieux faire partager les enjeux du défi démographique de demain ;
par le biais :
- d’analyses des caractéristiques démographiques et de leur évolution (âge, profil social, composition familiale, niveau de formation, statut d’occupation des logements, …) par secteurs géographiques du Pays de Châlons-en-Champagne ;
- du suivi des niveaux de revenus des territoires ;
- d’approches de l’attractivité des territoires par l’étude des flux résidentiels et économiques.
Activité de l'observatoire
Les vulnérabilités énergétiques des ménages
Depuis les années 2000, le contexte énergétique reste rythmé par l'augmentation du coût des énergies domestiques et des carburants. Entre le début des années 2000 et aujourd’hui, il y a fort à penser que :
- la conséquence directe de ces augmentations est un accroissement de la facture énergétique des ménages pour le chauffage comme pour les déplacements,
- de plus en plus de ménages ont dû faire face à des situations dites de "précarité énergétique" et que certains de ces ménages sont davantage en difficulté pour faire face aux divers postes de consommation d'énergies,
- les ménages ont commencé à ressentir l’effet de ces hausse du prix de l'énergie sur leurs dépenses courantes sans toutefois avoir pleinement pris conscience de l’impact de leur choix de localisation résidentielle par rapport à leurs dépenses en énergie.
Fort de ces constats, et dans le cadre de ses missions de veille territoriale et d’assistance à la mise en œuvre des politiques de développement locale, l’AUDC a souhaité développer en 2012 et 2013 ses connaissances en matière de vulnérabilité énergétique des ménages et des territoires du pays châlonnais. La cartographie établie met ainsi en évidence les principales évolutions constatées pour les communes du Pays de Châlons-en-Champagne.
Elle permet de territorialiser la vulnérabilité énergétique et de localiser les communes demandant une attention particulière en raison d’une augmentation de leur niveau de vulnérabilité par rapport aux :
- déplacements domicile-travail,
- consommations liées au logement,
- ou aux deux thématiques simultanément.
Les mobilités résidentielles
Dans la continuité des travaux réalisés en 2009, une approche actualisée et complémentaire des mobilités résidentielles des individus aux échelles de l’agglomération et du Pays de Châlons-en-Champagne a été réalisée en 2012/2013.
Les nouveaux arrivants
En partenariat avec la Région Champagne-Ardenne et la Direction Régionale de l’Alimentation, de l’Agriculture et de la Forêt, le Pays de Châlons a contribué à la réalisation d’une enquête auprès des nouveaux arrivants de mars à mai 2012. L'exploitation des résultats a été confiée au bureau d'études GECE et au collectif Ville-Campagne et a donné lieu à la publication de rapports à différentes échelles : Région Champagne-Ardenne, départements et pays. Pour les territoires châlonnais, l'analyse est déclinée aux échelles de l'agglomération et du Pays de Châlons.
L’objectif était de mieux connaître le profil et les motivations des personnes qui s’installent sur les territoires champardennais afin d’orienter les politiques d’accueil et de maintien de la population.
Sur les 40 330 ménages du Pays de Châlons en 2008, près de 23 % sont des nouveaux ménages, c’est-à-dire ayant emménagé dans leur commune au cours des 5 années précédant leur recensement. Quel est le profil de ces nouveaux ménages ? D’où viennent-ils ? Pourquoi se sont-ils installés sur le territoire ? Quelle image ont-ils du territoire ? Autant de questions auxquelles l’enquête apporte des éléments de réponse.
Les mobilités scolaires
Réalisée à partir des données du Recensement de la population, cette étude est destinée à :
- mieux apprécier les différents déplacements des habitants du Pays de Châlons-en-Champagne et de la Marne dans le cadre de leur scolarisation,
- dégager un comportement type pour certaines populations cibles telles que les étudiants.
Pour cela, il a été procédé à une approche des migrations scolaires :
- entre les différents pays de la Marne en s’intéressant notamment à leur ventilation par classe d’âge,
- au sein du pays châlonnais en s’intéressant aux déplacements en son sein que ce soit entre secteurs et entre communes,
- entre la Marne et les autres départements métropolitains.
Les mobilités professionnelles
Réalisée à partir des données du Recensement de la population, cette analyse permet de mieux apprécier les déplacements domicile-travail des habitants du Pays de Châlons-en-Champagne et de la Marne que ce soit :
- entre les différents pays du Département de la Marne,
- au sein du pays châlonnais,
- entre la Marne et les autres départements métropolitains.
Les niveaux de revenus des ménages
Dans le cadre de la valorisation de ses bases de données sociales à l’échelle du Pays de Châlons, une analyse a été réalisée courant 2010. De cette étude, il ressort notamment :
- qu’en 2009, le revenu fiscal moyen d’un foyer est de 22 748 € soit un peu moins que dans la Marne (24 182 €) mais un peu plus qu’en Champagne-Ardenne (21 853 €).
- qu’en termes de répartition géographique, on peut noter que :
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- les communes urbaines de l’agglomération (Châlons, Fagnières et Saint-Memmie) et les pôles-relais et de proximité du secteur nord (Mourmelon-le-Grand, Suippes et Sommepy-Tahure) présentent les revenus parmi les plus faibles du pays (17 000 € à 25 000 €). Ces communes se caractérisent par l'importance de leur parc locatif, privé et social, et accueillent ainsi des étudiants, des jeunes actifs et des ménages précaires, présentant par définition des revenus moins élevés ;
- les autres communes, qu’elles soient rurales ou sous influence urbaine, présentent des revenus plus élevés, compris entre 26 000 € et 34 000 €. Ces communes accueillent en effet principalement des ménages de la classe moyenne, propriétaires ou accédant à la propriété.
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Les thèmes d'études en 2014
En 2014, l’essentiel du travail portera sur :
- les impacts du vieillissement de la population en matière de logements,
- les projections du nombre de ménages à l’horizon 2025.